Description
Les combats de Saint-Marcel 18 juin 1944 sont restés dans la mémoire résistante comme une victoire, parfois, seulement une victoire psychologique. Cette mémoire résistante se souvient de 560 tués à l’ennemi comme il est gravé dans le granit du mémorial : soit plus de tués qu’il n’est venu d’Allemands sur le terrain !
A partir des témoignages et d’archives restées inexploitées ou récemment autorisées à la consultation, l’auteur mène une analyse de la place des combats de Saint-Marcel dans le contexte de l’invasion de l’Europe par les Alliés, du Débarquement et de la Bataille de Normandie puis de la libération de la Bretagne. A partir des concepts opérationnels et des technologies de l’époque, il donne la primauté aux aspects militaires plutôt qu’aux aspects idéologiques ou politiques. Au-delà d’une enquête, d’une analyse et d’un constat, l’auteur définit une morale de la mémoire qui s’affranchit des mythes et des manichéismes pour privilégier la compréhension des faits et des comportements individuels et collectifs.