Description
Au début du XXe siècle, quatre siècles après l’Annexion de la Bretagne par la France, un mouvement nationaliste naît en Bretagne, avec, en 1911, un premier Parti nationaliste breton (PNB). Ce mouvement est brisé une première fois par la Première Guerre mondiale. Après s’être reconstitué, la Seconde Guerre mondiale va à nouveau le briser. Dans un contexte d’affrontements entre des nations et des idéologies, il sera entraîné, au gré des événements, dans une violente guerre civile.
L’auteur retrace le parcours de groupes nationalistes bretons dont certains seront impliqués dans des opérations militaires et policières au côté des Occupants ou au côté des Alliés. Les Bagadoù Stourm, « groupes de combat », soit le service de sécurité du Parti national breton. La Lu brezhon, « armée bretonne », la plus petite armée du monde en guerre, qui deviendra la Bezen Perrot, une unité militaire bretonne rattachée au service de sécurité allemand (SD) à Rennes. Le Groupe Vissault rattaché au commandement de la police de sûreté et du service de sécurité (Sipo-SD) à Paris. Et aussi le Kommando de Landerneau rattaché à l’armée allemande, le maquis Bleimor récupéré par la Résistance communiste, le maquis de Moncontour dépendant de l’Armée secrète, le Groupe Liberté, groupe indépendant de toute autre organisation…
La consultation d’archives jusqu’alors interdites d’accès et le témoignage des derniers survivants ont permis à l’auteur de situer l’engagement des nationalistes bretons dans une perspective historique affranchie des récits officiels encore en vigueur.
Pour se réconcilier avec le passé et libérer l’avenir de la Bretagne dans une Union européenne qui s’est résolument engagée dans la voie de la paix.